Je ne sais pas si c'est moi, mais les Allemands sont vraiment chelous... Je reviens d'une petite soirée tranquillou (un verre de vin et un cocktail, ça ne m'atteint pas, ça!), en vélo, et je remonte tranquillement la rue.

Bon, outre les demoiselles qui arpentent le trottoir de Tiergarten en petite tenue (remarque, vu la canicule qui s'est installée depuis un bon mois, je ferais volontiers pareil, mais je ne sais pas comment l'Allemagne gère ce genre de promenades nocturnes, je ne tiens pas à finir en prison et à donner de ma personne pour en sortir... ) Bref, outre les Schöne Frauen (notre mot de code avec Hector), des gens vraiment bizarres hantent les rues.

 Déjà, un mec à vélo, dans le mauvais sens pour commencer (ah oui, faut pas me souler le soir, je veux dire, autrement qu'avec un bon verre!) et une bouteille de bière à la main, trop la classe! La prochaine fois qu'on se moque de moi avec mon appareil photo... Ensuite, deux types posés sur la piste cyclable (et oui, ça continue) devant leur voiture, portières ouvertes, mais le mieux, c'est que l'un des mecs est dans le caniveau!!!

Celui-là... je l'aime tout particulièrement. Un vieux, chemise déboutonnée, donc Bierbauch (ventre d'Allemand) à l'air, à genoux sur les pavés, et qui semble prier. Je me suis retournée, aussi longtemps que je pouvais, pour être sûre... mais il avait bien les deux mains sur le torse, en position du prieur (ça se dit pas, mais j'y perds mon latin, ou plutôt en l'occurence mon français) et les yeux ouverts, il ne dormait pas!

Ensuite un couple à la sortie du métro, la femme par terre, le chien qui la regarde, et des béquilles à côté d'elle. Là... aucune imagination, je ne peux pas comprendre. C'est le chien qui l'a fait tomber et blessée? Mais pourquoi a-t-elle eu ses béquiles aussi vite? 'est les béquilles du chien, mais ils se sont rendues compte qu'elles n'étaient pas adaptées donc la femme doit trouver une solution, par terre évidemment? Bof.... zu müde um mich darüber zu überlegen...!

Quand je pense que tous les Allemands à cette heure-ci sont peut-être en train de raconter qu'ils ont vu filer une jeune fille sur son vieux vélo rouge qui couinait (le vélo!). En fait non, il ne l'ont pas vraiment vue puisqu'elle grillait tous les vieux rouges effrontément et qu'ils ont plutôt dû regarder ses jambes parce que sa jupe volait honteusement sous l'effet de la vitesse! Et qu'ils se sont dit, mais elle doit être folle de rigoler toute seule à une heure aussi indûe!!!

FIN

Desolee, petit craquage personnel. J'adore chanter, mais je crois que desormais j'aurai honte de chanter, meme sous ma douche ;-) Explications?


Pour la premiere fois de ma vie (je suis une inculte, a mon grand desespoir), j'ai assiste a un opera. Et quel opera! Merci Taz je t'aime (c'est elle qui a suggere cette brillante idee ). Tout d'abord, nous avons assiste a la representation dans le celebrissime et grandiose Staatsoper de Berlin. Je n'irais pas jusqu'a oser une comparaison avec l'opera de Paris ...


En plus, on etait hyper bien placees, au dixieme rang, legerement sur le cote, et le tout pour la modique somme de 7 euro! Le paradis (meme si Taz m'a explique que ca designait les loges sur et au dessus de la scene, super teuer natürlich...) !




Une mise en scene tres interessante, avec des jeux et des mouvements de decors qui nous ont tout de meme intriguees en tant que futures ingenieurs (deformation bientot professionnelle), des chanteurs... hors du commun, j'en avais les larmes aux yeux quand la soprane s'est mise a devoiler ses talents....


Comprehension de l'histoire quelque peu difficile etant donne le texte en Italien et les sur-titres en Allemand, mais on gere et puis on se laisse bercer par les images et la melodie. De toute facon, c'est simple, c'est uen histoire d'amour impossible, de duel, de tromperies, de mensonges, d'amour encore, de sexe (les Allemands sont d'ailleurs assez oses je trouve et pourtant il en faut pour me troubler - je n'irais pas jusqu'a dire choquer, faut pas abuser), de sang, d'amour,... (remarquez le couple lascivement etendu a l'arriere-plan... dont il faut savoir que le mec est pretre!)




En bref, 'je kiffe trop grave sa race', donc on a deja prevu y retourner au moins trois fois!!!


PS : C pas mes photos, mais celles du site officiel du Staatsoper, gt trop absorbee a ma contemplation pour bouger mon appareil, et puis je n'aurais de toute facon pas eu cette qualite d'image...

Pas les pavés qui lui ont rétrécis les chaussures d'au moins deux centimètres au niveau des talons et qu'elle sent un par un quand elle les chevauche au volant de son superbe vélo sans amortisseurs.

Pas le vent dans les cheveux qui lui donne un air pas réveillé alors qu'après une bonne journée elle a encore de l'énergie à revendre.

Pas la bière, un comble à Berlin ! Mais elle ne se fait pas prier quand il faut en partager une avec des copains, parce qu'une bouteille à la main (on peut toujours la choisir vide), ça aide à se fondre dans la masse (mais pas à faire fondre la masse...)

Pas les moustiques, mais alors pas du tout ! Par contre, les moustiques l'aiment beaucoup et bien que ses collocs nient en avoir déjà croisé un, malgré la lumière, la fenêtre ouverte et la moustiquaire cassée, elle en porte déjà les cicatrices... D'ailleurs, il n'est pas rare de la croiser le soir en train de sauter sur son lit pour faire la peau aux derniers résistants (mais alors, très résistants !). Mais de manière générale, ceux qui la croisent ce soir-là n'en sortent pas indemnes...

(j'en vois déjà qui rigolent, c'est pas gentil, un peu de sérieux voyons)

Je tiens à rendre un dernier hommage à celle qui m'a toujours supportée et soutenue, même dans les moments les plus difficiles, la seule qui tenait encore à m'accompagner pour les soirs de dance floor, celle qui s'enlaçait (vous comprendrez plus tard *) contre moi, celle qui disait toujours ne pas m'arriver à la cheville (la seule à savoir faire des compliments), juste ... Adieu !

A ma paire de chaussures dété... qui vient de rendre l'âme, dans un dernier soupir, la bouche béante (vous allez voir aussi...), ma paire de sandales (cf *) noires, qui avait à peine un an. Je crois que les pavés, les intempéries de ces derniers temps et les pistes ('disco', ping-pong, si si, mini-golf, etc) ont eu raison d'elle !

Fêtons donc maintenant, car la peine ne doit pas rester dans nos coeurs, l'avènement d'une nouvelle race de chaussures, les beiges ! La suite au prochain épisode (enfin, je préfèrerais que non en fait, j'ai pas ramené 50 paires dans mon sac, sinon je me verrai dans l'obligation d?organiser une collecte de charité sur ce site même et vous devrez y participer...)